Quelles sont les indications du scanner cardiaque dans les cardiopathies congénitales ?

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Avancées permises par le scanner

L’échographie-Doppler cardiaque est l’examen maître pour l’exploration des structures intracardiaques. En revanche, elle peut être insuffisante pour l’étude des structures extracardiaques telles que les artères coronaires, l’aorte, les branches de l’artère pulmonaire, les retours veineux systémiques et pulmonaires. Le scanner apporte quant à lui pour ces structures intracardiaques une réelle évolution au moyen d’une imagerie volumique de haute précision, maintenant possible grâce aux scanners multidétecteurs (ou multibarrettes) de dernière génération. Ainsi, le volume cardiaque d’un nouveau-né est radiographié en 1 à 2 secondes avec un scanner 64 barrettes.

Indications du scanner dans les cardiopathies congénitales

Les indications du scanner dans les cardiopathies congénitales sont aujourd’hui bien établies [1-3]. Le scanner est complémentaire de l’échocardiographie et tend à se substituer à l’angiographie conventionnelle dans un grand nombre d’indications. En pratique, il est réalisé en complément de l’échocardiographie pour l’évaluation pré- et/ou postopératoires des structures suivantes :

>>> Les artères coronaires (fig. 1) : diagnostic des fistules coronaires, des anomalies de naissance et/ou de trajet coronaire (ALCAPA ou coronaire gauche naissant de l’artère pulmonaire ; bilan préopératoire d’une tétralogie de Fallot irrégulière à la recherche d’une naissance anormale de la coronaire gauche en avant de l’infundibulum pulmonaire, ce qui expose au risque de blessure lors de la chirurgie ; coronaire gauche naissant du sinus droit avec un trajet à risque de compression entre l’aorte et l’artère pulmonaire). Le scanner avec synchronisation à l’électrocardiogramme permet également de vérifier la perméabilité des artères coronaires après une réimplantation ou une plastie coronaire [4].

>>> L’aorte et les troncs supra-aortiques : bilan d’une aorte dystrophique, d’une coarctation de l’aorte en cas d’hypoplasie de l’arche aortique associée (le choix de la technique chirurgicale dépend de la sévérité de l’hypoplasie de l’aorte horizontale), d’une anomalie des arcs aortiques.

>>>[...]

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À propos de l’auteur

Service de Radiologie et Imagerie Cardiaque et Vasculaire Hôpital Bichat, PARIS.